Journal d’une princesse, tome 1 – Meg Cabot

Couverture - Journal d'une princesse

Meg CABOT

Journal d’une princesse, Tome 1

(traduit par Josette Chicheportiche)

Editions Hachette, 2012

306 pages.

Présentation de l’éditeur

A 14 ans bientôt 15, Mia est une ado new-yorkaise comme les autres. Elle va au collège, a une meilleure amie, est secrètement amoureuse et déteste le maths. Tout semble donc parfaitement normal. Jusqu’au jour où Mia apprend que son père est en réalité le prince d’une petite royauté au bord de la Mer Méditerranée, qu’elle est donc une princesse, et que sa vie va devoir changer. Voilà Mia obligée de faire ses premiers pas de princesse héritière… Bonjour les dégâts !

Mon avis

J’avais un peu peur au début, que ça soit très girly. Ou du moins plus que ce que je peux d’ordinaire supporter. Ca m’a fait cet effet quand j’ai vu la couverture du livre, en allant l’emprunter à la bibliothèque. Je l’ai pris quand même parce qu’il était dans le Baby challenge jeunesse et parce que je me suis dit qu’au moins, il se lirait vite.

Bon, c’est vrai que ça se lit vite, mais c’est surtout très sympa et c’est moins un roman girly finalement, qu’un roman ado.

Mia est au lycée. Sa mère lui a donné un journal pour qu’elle y écrive « le fond de sa pensée », ce qu’elle ne dit pas à haute voix. Elle raconte alors son problème avec les maths, les manies de sa meilleure amie Lilly, fille de psychiatre qui passe son temps à critiquer son manque d’affirmation. Elle parle aussi de sa mère, artiste, qui sort depuis peu avec son prof de maths, et puis de son père qui vit en Europe, fait de la politique et a de nombreuses petites amies. Elle évoque bien sûr Josh Ritcher, le garçon de terminal le plus sexy du lycée, et sa petite amie Lana Weinberger (c’est fou comme les américains tiennent autant aux noms de famille), et puis son avis sur le fonctionnement de l’agroalimentaire – d’ailleurs elle est végétarienne – et son rêve de travailler pour Green Peace. Et puis, son père débarque un jour pour lui annoncer qu’il est un prince, que sa grand-mère est un princesse douairière et qu’elle-même est une princesse. Le choc. Mia doit d’abord batailler pour lui faire admettre qu’elle poursuivra sa scolarité dans son lycée avec ses amis, amis à qui bien-sûr elle ne dit pas un mot de tout ce qui lui arrive. Puis ce sont les cours de maintien et de bonnes manières dispensés par la redoutable grand-mère. Jusqu’au jour où la vérité éclate dans les journaux et que le monde entier – et surtout ses amis et collègues du lycée – apprennent son statut princier et la richesse personnelle de son père.

Ce que j’aime beaucoup c’est que le style ressemble beaucoup à celui d’un journal : les conversations ne sont pas toujours retranscrites en discours direct et il y a parfois des petites notes sur des bonnes résolutions à tenir ou des choses à faire. Après ce qui est assez étonnant, c’est que ce premier tome se déroule sur un laps de temps assez court : à peine un mois pour 300 pages. Il est vrai que Mia a des choses à raconter et qu’elle le fait avec énergie et fougue, décidant de s’affirmer une bonne fois pour toute. Les expressions du « langage adolescent », pour bien nous faire comprendre que Mia n’est pas adulte, foisonnent un peu trop. Les « C’est vrai quoi ! » et autres phrases du genre copient certes un langage parlé semblable à celui que parlerait Mia si elle existait, mais ça devient lourd à la longue.

Journal d’une princesse reste toutefois un roman drôle et plaisant, qui doit plaire à un public jeune, même si je ne pense pas me lancer dans le reste de la série : je n’ai pas particulièrement d’affinités pour ce genre d’histoires.

Lu pour le Baby Challenge jeunesse.

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