Gatsby le Magnifique – Francis Scott Fitzgerald

Couverture - Gatsby

Francis Scott FITZGERALD

Gatsby le Magnifique

Editions Pocket, 2013

222 pages

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Présentation de l’éditeur

Dans le Long Island des années vingt, la fête est bruyante et la boisson abondante. Surtout chez Jay Gatsby. Aventurier au passé obscur, artiste remarquable par sa capacité à se créer un personnage de toute pièce, Gatsby, figure solaire par son rayonnement, lunaire par le mystère qu’il génère, est réputé pour les soirées qu’il donne dans sa somptueuse propriété. L’opulence, de même que la superficialité des conversations et des relations humaines, semblent ne pas y avoir de limites. C’est pourquoi l’illusion ne peut être qu’éphémère.

Parmi les invités de cet hôte étrange se trouve Nick Carraway, observateur lucide qui seul parvient à déceler une certaine grandeur chez Gatsby, incarnation de multiples promesses avortées. Ce roman visuel qui se décline dans des tons d’or, de cuivre et d’azur, s’impose également comme la chronique d’une certaine époque vouée, telle la fête qui porte en elle son lendemain, à n’être magnifique que le temps d’un air de jazz.

Mon avis

Nick Carraway, agent de change à New York, vit dans une petite maison à Long Island, dans l’East Egg, entre deux grandes propriétés. Son voisin est le mystérieux Gatsby qui organise chaque soir de somptueuses fêtes dans sa demeure. Sa cousine, Daisy, vit à West Egg, en face de chez lui, de l’autre côté de la baie. Gatsby l’a connue, des années plus tôt, avant qu’elle se marie et qu’il gagne fortune et réputation. Toujours amoureux d’elle, Gatsby tente de l’approcher par l’intermédiaire de Nick.

Cette histoire prend place dans les années 1920, au sein d’une société riche et frivole. Avoir Nick en narrateur extérieur met le drame à distance et permet au lecteur d’avoir un point de vue distant, lucide sur ce qui est montré. Le roman est très bien écrit. En tous cas, la traduction que j’ai lu est fluide et, si j’ai eu un peu de mal à entrer dans l’histoire, j’ai apprécié le style, la manière dont les évènements sont racontés.

J’ai malheureusement peu de choses à dire sur ce roman : j’ai beaucoup aimé, j’ai été bien plongée dans ma lecture, mais pourtant, il m’en reste un goût de « tout ça pour ça ». Quand même, j’ai bien aimé l’intrigue, le mystère qui tourne autour de Gastby et sur la manière dont il acquis sa fortune. F. S. Fitzgerald, en plus d’avoir un beau style, donne un bel aperçu de la société de son époque : la réussite sociale d’un certain milieu, sa notion du bonheur, les fêtes époustouflantes, l’argent et l’alcool qui coule à flot, et d’un autre côté l’aspect délabré de la route qui monte à New York, avec le garage Winston, et le caractère vulgaire de la maîtresse de Tom Buchanan.

Mais comme mon seul reproche va au dénouement de l’intrigue et à son manque d’intensité – intensité que j’ai plus ressentie en regardant le film de 2013 -, je suis très heureuse de l’avoir enfin lu.

XXe siècle

Une réflexion sur “Gatsby le Magnifique – Francis Scott Fitzgerald

  1. J’en garde un très bon souvenir! Et je suis contente de l’avoir lu avant de voir le film (celui avec Leonardo Di Caprio) parce que finalement, comme toi j’avais trouvé le film plus intense et peut-être que j’aurais été déçue par le livre!

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